Notre civilisation occidentale donne beaucoup d'importance à la raison et à la démarche scientifique.
Elle est fort utile mais parfois au détriment d’une autre vision du monde, plus ancestrale, plus subtile, qui va tourner son regard et sa recherche vers la réalité qualifiée d'invisible.
Celle qui se cache derrière les apparences.
Et si la matière était née de la vie et non la vie de la matière? Voilà une question anodine qui cache beaucoup d’incertitude, mais qui mérite d’être posée.
Pour dépasser cette vision linéaire de la vie et de l’existence, il faut savoir se relier au subtil comme savait le faire les civilisations traditionnelles anciennes, dans lesquelles les Hommes accédaient à l'invisible, vivaient le sacré, à travers des rites, des symboles, des mythes, qui leurs apportaient une régénération quotidienne, et permettait de clarifier le sens de leur place dans le monde. Cette question de notre place en tant qu’homme dans ce monde est capitale, elle était au centre du questionnement des civilisations traditionnelles, et c’est peut-être cette question qu'il nous faut remettre au centre de nos vies. C’est toute la démarche de la philosophie.
Sans renier nos croyances, aujourd'hui encore, nous pouvons chercher à nous relier à cette part de mystère qui relativise la place de l'homme dans la linéarité de l'évolution.
Retrouvons des symboles, des images et des récits qui nourrissent notre imaginaire, pour réenchanter l'homme et le monde !